À quelques jours de l’élection présidentielle, le climat politique en République centrafricaine se tend. Le candidat Henri Marie Dondra affirme avoir été empêché, ce lundi matin, de se rendre à l’intérieur du pays pour les besoins de sa campagne électorale.
Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti à Bangui, Dr Henri Marie Dondra a indiqué qu’il n’a pas pu embarquer sur un vol qu’il avait pourtant affrété et entièrement réglé auprès de la compagnie aérienne VIA-R. Ce déplacement devait lui permettre de rencontrer ses partisans dans plusieurs localités de l’arrière-pays. Le candidat qualifie cet empêchement de « violation grave de ses droits civiques », estimant qu’il compromet l’égalité des chances entre les prétendants à la magistrature suprême.
Selon ses déclarations, les responsables de la compagnie aérienne lui auraient expliqué avoir agi sur instruction des autorités nationales, sans toutefois fournir de justification officielle. Une situation que le candidat dit avoir formellement contestée, tout en appelant au respect des libertés fondamentales garanties par la Constitution.
Au-delà de cet incident, Henri Marie Dondra évoque une série d’actes qu’il considère comme des pressions ciblées. Il dénonce notamment le sabotage de ses supports de campagne et l’agression d’un député de son camp par un individu présenté comme un agent des services de douane. Pour lui, ces faits traduisent un climat d’intimidation incompatible avec les principes démocratiques et le bon déroulement du processus électoral.
Malgré ces obstacles, le candidat se veut déterminé. Il assure qu’il poursuivra sa campagne par tous les moyens légaux et pacifiques afin de rester en contact avec ses militants et sympathisants à travers le pays. Henri Marie Dondra appelle par ailleurs les institutions nationales et les partenaires internationaux à veiller au respect des règles démocratiques et à garantir un scrutin libre, équitable et transparent.




