Le président de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) et candidat à l’élection présidentielle, Anicet-Georges Dologuélé, a dénoncé ce lundi des « pressions politiques » visant sa candidature. Lors d’une conférence de presse à Bangui, l’ancien Premier ministre a parlé de « persécution politique » et de « manigances » destinées à le discréditer, notamment à travers des accusations portant sur sa nationalité.
Né à Bozoum d’un père originaire de Nzakoundou et d’une mère banguissoise, Dologuélé a rappelé avoir renoncé à la nationalité française pour respecter la Constitution de 2023, qui interdit la double nationalité pour les candidats à la présidence. « Je demande à la présidence de laisser les institutions électorales travailler librement », a-t-il déclaré, invitant par ailleurs les électeurs à « ne pas céder aux manipulations politiques ».
Cette sortie intervient dans un contexte où la réforme constitutionnelle de 2023 continue de susciter le débat sur la question de la double nationalité et l’éligibilité des candidats à la magistrature suprême.




