Centrafrique : à Bouar, un meeting de l’opposition avorté à quelques jours du scrutin présidentiel

À cinq jours de l’élection présidentielle en République centrafricaine, la campagne électorale connaît un nouvel épisode de tension. À Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, le meeting du candidat de l’opposition Anicet Georges Dologuélé, prévu ce mardi au stade municipal, n’a finalement pas pu se tenir, selon des informations rapportées par la Radio Ndeke Luka et confirmées par RJDH.

À cinq jours de l’élection présidentielle en République centrafricaine, la campagne électorale connaît un nouvel épisode de tension. À Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, le meeting du candidat de l’opposition Anicet Georges Dologuélé, prévu ce mardi au stade municipal, n’a finalement pas pu se tenir, selon des informations rapportées par la Radio Ndeke Luka et confirmées par RJDH.

D’après des sources locales, des éléments des forces de sécurité auraient investi le stade plusieurs heures avant l’arrivée du candidat, empêchant l’accès au site. Les militants et sympathisants, déjà mobilisés pour l’événement, ont été contraints de quitter les lieux sans explication officielle, mettant un terme prématuré au rassemblement.

Face à cette situation, l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), parti de M. Dologuélé, a vivement réagi. Dans une déclaration, la formation politique dénonce une entrave caractérisée à la liberté d’expression et une atteinte au principe d’équité entre les candidats en période électorale. Pour l’URCA, cet empêchement s’inscrit dans un climat de restriction croissante de l’espace politique à l’approche du scrutin.

Malgré cet incident, le camp d’Anicet Georges Dologuélé assure ne pas céder à la provocation. Les responsables de la campagne affirment leur volonté de poursuivre les activités électorales par des moyens pacifiques et démocratiques, tout en appelant au respect des règles du jeu électoral.

Cet épisode relance les inquiétudes sur le déroulement de la campagne présidentielle en Centrafrique, alors que les appels se multiplient pour garantir un processus électoral apaisé, inclusif et respectueux des libertés fondamentales. À l’approche du jour du vote, la tension politique semble désormais gagner le terrain, au risque de fragiliser la confiance des électeurs.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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