Centrafrique : à Bangui, un accrochage entre candidats relance le débat sur le respect du code de bonne conduite

À une semaine des élections groupées du 28 décembre 2025, la campagne électorale en République centrafricaine monte en intensité, parfois au prix de tensions sur le terrain. Dans le 2ᵉ arrondissement de Bangui, un incident survenu le jeudi 18 décembre dans la première circonscription électorale a opposé deux candidats engagés dans la course législative : Maxime Balalou et Mathurin Massickini.

À une semaine des élections groupées du 28 décembre 2025, la campagne électorale en République centrafricaine monte en intensité, parfois au prix de tensions sur le terrain. Dans le 2ᵉ arrondissement de Bangui, un incident survenu le jeudi 18 décembre dans la première circonscription électorale a opposé deux candidats engagés dans la course législative : Maxime Balalou et Mathurin Massickini.

Selon les informations rapportées par RJDH, l’accrochage s’est produit lors d’activités de campagne dans les quartiers de la circonscription concernée. Les deux protagonistes figurent sur les listes provisoires de l’Autorité nationale des élections (ANE). Maxime Balalou se présente sous les couleurs du Mouvement Cœurs Unis (MCU), tandis que Mathurin Massickini est candidat pour la Plateforme Génération Kolingba (SO ZO LA), tous deux convoitant le même siège.

Officiellement lancée le 13 décembre dernier, la campagne du quadruple scrutin — présidentiel, législatif, municipal et régional — mobilise intensément les acteurs politiques, qui multiplient les meetings et les actions de proximité pour séduire l’électorat. Mais cet épisode met en lumière les risques de dérapages dans un contexte de forte concurrence politique.

Au-delà du cas Balalou–Massickini, cet incident ravive les appels au strict respect du code de bonne conduite électorale. Observateurs et acteurs de la société civile insistent sur la nécessité d’un dialogue politique apaisé, d’une communication responsable et d’une transparence accrue de la part des candidats, afin de préserver la crédibilité du processus électoral.

Dans ce contexte, la responsabilité du Haut Conseil de la Communication, du cadre de concertation des acteurs politiques et des institutions impliquées dans la gestion du scrutin est une nouvelle fois interpellée. Leur rôle reste central pour prévenir les violences, assurer la sécurité des candidats et garantir un climat serein jusqu’au jour du vote, condition essentielle à la réussite des élections du 28 décembre 2025.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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