Le camp du 4e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) de Garoua a vibré ce dimanche au rythme d’une épreuve physique redoutable : une course de 20 kilomètres avec une charge de 20 kilogrammes. Ce test d’endurance a permis de départager les 3 800 aspirants au sein du corps d’élite de l’armée camerounaise venus de toute la région du Nord.
Sous le regard attentif du gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i, et du préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi, les candidats ont repoussé leurs limites, bravant la fatigue et la chaleur pour décrocher leur place dans le prestigieux Bataillon d’Intervention Rapide.
À l’issue de cette première sélection physique, 750 recrues ont été retenues pour la prochaine étape du processus de recrutement. Ce chiffre représente moins de 20 % des postulants, preuve de la rigueur de la sélection et des exigences de ce corps spécialisé dans la lutte contre le terrorisme et les menaces transfrontalières.
« Mon souhait est que de nombreux fils de la région du Nord soient parmi les 1800 jeunes qui seront retenus au plan national cette année », a exprimé le gouverneur Jean Abate Edi’i, saluant le courage et la discipline des candidats.
Ce recrutement, très attendu par la jeunesse locale, s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles du BIR, unité d’élite reconnue pour son efficacité sur le terrain et sa contribution à la sécurité nationale. La prochaine étape inclura des évaluations médicales, psychotechniques et des tests de résistance avancés.
