Cameroun : Le gouvernement dénonce fermement les pratiques incestueuses et appelle à la vigilance citoyenne

Alors que le Cameroun venait tout juste de commémorer, le 15 mai dernier, la 31e édition de la Journée Internationale de la Famille, une actualité troublante est venue assombrir l’esprit de cette célébration : des cas d’inceste rapportés récemment dans les médias ont suscité une onde de choc au sein de l’opinion publique.

Alors que le Cameroun venait tout juste de commémorer, le 15 mai dernier, la 31e édition de la Journée Internationale de la Famille, une actualité troublante est venue assombrir l’esprit de cette célébration : des cas d’inceste rapportés récemment dans les médias ont suscité une onde de choc au sein de l’opinion publique.

Face à cette situation alarmante, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille a réagi avec vigueur à travers un communiqué diffusé ce 3 juin 2025. Dans ce texte, les autorités condamnent « avec la plus grande fermeté cet acte odieux et inacceptable », rappelant qu’il constitue non seulement une grave violation des droits humains, mais aussi une infraction pénalement réprimée par l’article 361 du Code pénal camerounais.

Le ministère insiste sur le caractère destructeur de ces pratiques incestueuses qui « portent atteinte à la dignité et à l’intégrité des personnes », en particulier des enfants et des jeunes filles. Au-delà de la réprobation juridique, c’est l’atteinte aux fondements mêmes de la cellule familiale qui est dénoncée.

Le communiqué, signé par la ministre Marie Thérèse Abena Ondoa, appelle les victimes et leurs familles à briser le silence et à dénoncer les auteurs. « Nous saisissons cette occasion pour encourager les victimes et leurs familles à dénoncer leur bourreau », peut-on y lire.

Cette sortie officielle s’inscrit dans un effort plus large du gouvernement camerounais, sous l’impulsion du président de la République, pour garantir l’harmonie et la stabilité des familles, piliers essentiels de la société. Le ministère réaffirme à cette occasion son engagement à prévenir ce phénomène à travers des actions de sensibilisation, de soutien psychologique aux victimes, et de renforcement du cadre légal.

Dans un contexte où les tabous et la peur de la stigmatisation réduisent souvent les possibilités de dénonciation, ce message gouvernemental se veut un appel clair à la responsabilité collective : protéger l’enfance, défendre la dignité humaine et préserver les valeurs fondamentales de la famille.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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