Burundi : légère décélération de l’inflation, mais la pression reste forte sur les produits alimentaires

Selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique du Burundi (INSBU), l’inflation en moyenne annuelle s’est établie à +36,1 % en novembre 2025, contre +36,8 % enregistrés en octobre. Cette légère baisse de 0,7 point traduit un ralentissement marginal de la dynamique inflationniste, sans pour autant atténuer significativement la pression sur le pouvoir d’achat des ménages, toujours confrontés à une hausse soutenue des prix des produits de première nécessité.

Selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique du Burundi (INSBU), l’inflation en moyenne annuelle s’est établie à +36,1 % en novembre 2025, contre +36,8 % enregistrés en octobre. Cette légère baisse de 0,7 point traduit un ralentissement marginal de la dynamique inflationniste, sans pour autant atténuer significativement la pression sur le pouvoir d’achat des ménages, toujours confrontés à une hausse soutenue des prix des produits de première nécessité.

L’INSBU souligne que cette inflation annuelle de +36,1 % est principalement tirée par l’augmentation des prix des produits alimentaires, qui affichent une hausse globale de 35,7 %. Les pains et céréales figurent parmi les plus touchés, avec une progression de 34,0 %, portée notamment par le riz (+38,7 %), le maïs (+18,5 %) et les produits de pâtisserie, dont les prix ont bondi de 41,5 %. Les légumes ne sont pas en reste, enregistrant une hausse de 23,7 %, dominée par l’envolée des prix des tubercules frais (+42,7 %) et des légumes frais, fruits ou racines (+39,1 %).

Les produits halieutiques et carnés connaissent également des augmentations marquées. Les poissons et fruits de mer affichent une hausse de 51,4 %, essentiellement imputable aux poissons frais, dont les prix ont grimpé de 82,2 %. Du côté des viandes, la hausse atteint 75,8 %, avec une flambée notable des prix de la viande de bœuf (+78,9 %). À cela s’ajoutent les fruits (+52,5 %) ainsi que le groupe lait, fromage et œufs, en augmentation de 55,6 %.

Malgré le léger repli observé en novembre, ces chiffres confirment la persistance d’une inflation élevée au Burundi, largement alimentée par les tensions sur l’offre alimentaire. Une situation qui continue de peser lourdement sur les ménages et pose d’importants défis en matière de politiques économiques et sociales pour contenir la cherté de la vie.

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