Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a donné ce samedi dans le Centre-Sud, le coup d’envoi officiel de la campagne nationale de reforestation 2025. Le lancement s’est tenu dans la commune rurale de Guiba, plus précisément sur un site de 5 hectares au village de Banguessom, désormais dédié à la culture de plantes médicinales.
Ce projet novateur, inscrit dans la vision du Chef de l’État, vise la création de bosquets thérapeutiques dans chaque province du pays. À Guiba, le symbole est fort : c’est un tamarinier, arbre aux vertus médicinales reconnues, que le président Traoré a personnellement mis en terre pour marquer l’engagement de l’État burkinabè envers la préservation de l’environnement et la valorisation du savoir phytothérapeutique local.
Dans son allocution, le Président a souligné l’urgence de réagir face aux menaces climatiques et aux dégradations humaines qui grignotent le couvert végétal national. « Protéger notre environnement et transmettre cet héritage aux générations futures doit être une priorité collective », a-t-il déclaré.
Pour cette campagne 2025, les objectifs sont ambitieux : planter 5 millions d’arbres lors de la Journée nationale de l’arbre, prévue pour le 21 juin prochain, et atteindre un total de 20 millions de plants sur l’ensemble du territoire d’ici la fin de la saison. Le Chef de l’État appelle ainsi chaque citoyen, chaque institution, à s’investir dans cet effort national pour reverdir le Burkina Faso et renforcer sa résilience écologique.
Avec cette initiative, le gouvernement entend non seulement restaurer l’écosystème, mais aussi renforcer les pratiques de médecine traditionnelle par la mise en valeur des plantes locales aux propriétés curatives. Une démarche qui allie écologie, santé et transmission culturelle.