Au Bénin, Candide Azannai, figure emblématique de l’opposition et ancien ministre de la Défense, a été interpellé le jeudi 12 décembre à Cotonou. L’information a été rapportée par France 24, suscitant de nombreuses réactions dans la classe politique et au sein de l’opinion publique.
À ce stade, les autorités béninoises n’ont communiqué ni sur les motifs précis de cette arrestation ni sur le cadre judiciaire dans lequel elle s’inscrit. Aucune information officielle n’a également été donnée quant à une éventuelle inculpation ou à la durée de sa détention.
Cette interpellation intervient dans un contexte politique particulièrement sensible, quelques jours seulement après l’annonce par le gouvernement béninois de l’échec d’une tentative de coup d’État, déjouée le 6 décembre. Toutefois, aucune source officielle n’a établi de lien entre cette affaire sécuritaire et l’arrestation de Candide Azannai.
Ancien ministre sous la présidence de Patrice Talon avant de rejoindre l’opposition, Candide Azannai s’est illustré ces dernières années par ses prises de position critiques à l’égard du pouvoir en place, dénonçant régulièrement ce qu’il qualifie de dérives autoritaires et de rétrécissement de l’espace démocratique au Bénin.
En l’absence de communication officielle, cette arrestation alimente les interrogations et ravive les inquiétudes des acteurs politiques et des organisations de défense des droits humains, qui appellent à la transparence et au respect des garanties judiciaires. Les prochains jours devraient permettre d’éclaircir les circonstances et les motivations de cette interpellation très suivie au Bénin et au-delà.




