Bangui : une fresque murale célèbre le partenariat russo-centrafricain

À Bangui, capitale de la République Centrafricaine, une nouvelle fresque murale attire l’attention et nourrit le débat public. Réalisée à l’initiative de l’artiste centrafricain Ndoma Galilé Ervi, l’œuvre représente le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, aux côtés de son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Les deux chefs d’État y apparaissent se serrant la main, dans une mise en scène qui se veut le symbole d’un partenariat assumé entre la Russie et la République centrafricaine.

À Bangui, capitale de la République Centrafricaine, une nouvelle fresque murale attire l’attention et nourrit le débat public. Réalisée à l’initiative de l’artiste centrafricain Ndoma Galilé Ervi, l’œuvre représente le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, aux côtés de son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Les deux chefs d’État y apparaissent se serrant la main, dans une mise en scène qui se veut le symbole d’un partenariat assumé entre la Russie et la République centrafricaine.

La fresque ne se limite pas à une simple représentation des deux dirigeants. En arrière-plan, derrière le président russe, figurent des instructeurs russes, dont l’appui militaire en 2020 est présenté comme déterminant dans la préservation de la stabilité et de la souveraineté du pays. Derrière le président Touadéra, on distingue quant à lui les forces nationales de sécurité, armée, police et gendarmerie, illustrant l’ancrage local de cet effort sécuritaire.

Pour l’artiste, cette œuvre est avant tout un geste personnel. « Nous avons vécu des moments difficiles, mais la Russie est arrivée. C’est une façon pour moi de remercier la Russie », a-t-il déclaré au correspondant de l’agence russe TASS. Un témoignage qui reflète le ressenti d’une partie de la population centrafricaine, marquée par des années d’instabilité et par l’évolution récente des alliances du pays.

Au-delà de l’expression artistique, cette fresque s’inscrit dans un contexte géopolitique plus large, où la présence russe en Centrafrique suscite à la fois adhésion et interrogations. Présentée par ses promoteurs comme un symbole de fraternité et de victoire commune sur le chaos, l’œuvre illustre surtout la place qu’occupe désormais le partenariat russo-centrafricain dans l’espace public de Bangui, entre reconnaissance, message politique et affirmation d’un choix stratégique.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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