La France a exprimé sa vive condamnation après l’attaque survenue samedi 3 mai contre un hôpital de Médecins sans frontières (MSF) à Old Fangak, au Soudan du Sud. L’établissement, pris pour cible par des hélicoptères et des drones armés, a subi d’importants dégâts, causant plusieurs morts et blessés parmi les civils et le personnel médical.
Dans un communiqué publié par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Paris a rappelé que « le droit international humanitaire s’impose à tous », insistant sur « l’impératif absolu de protéger les civils, les travailleurs et les structures humanitaires ».
Cette attaque, dont l’origine reste à déterminer avec certitude, s’inscrit dans un contexte de recrudescence des violences au Soudan du Sud, où les affrontements entre groupes armés et forces gouvernementales mettent régulièrement en danger les populations vulnérables et entravent l’accès humanitaire.
« La France réitère son soutien indéfectible à l’action de MSF au Soudan du Sud et partout dans le monde, ainsi qu’à l’engagement courageux de tous les travailleurs humanitaires », poursuit le communiqué.
Médecins sans frontières, organisation médicale internationale présente depuis plusieurs décennies dans la région, a dénoncé une violation grave du droit humanitaire. « Cibler un hôpital est un acte inacceptable, qui prive des milliers de personnes d’un accès vital aux soins », a réagi un porte-parole de l’ONG.
Face à la gravité de la situation, la communauté internationale est appelée à réagir, pour obtenir des garanties de protection des missions humanitaires et prévenir de nouvelles attaques contre les civils.
