Le secrétaire général du ministère de la santé publique Dabsou Guidaoussou a ouvert ce matin les travaux de l’atelier d’organisation d’une séance d’exercice de simulation sur table, relatif au cholera.
L’objectif est d’évaluer la capacité de riposte du centre des opérations d’urgence en santé publique à une éventuelle épidémie de choléra.
Cet atelier est organisé par le centre des opérations d’urgences en santé publique du ministère de la santé publique en collaboration avec le projet régional de renforcement du système de surveillance des maladies en Afrique avec l’appui de la Banque Mondiale.
Les exercices de simulation font partie des exigences du cadre de suivi du règlement sanitaire internationale, RSI2005, car ils permettent aux États de tester leurs capacités de mise en œuvre dudit règlement. C’est un exercice légitime qui va permettre aux professionnels de santé de tester les dispositifs qui seront mis en place pour faire face à un éventuel évènement d’urgence de santé publique et d’y corriger les insuffisances observées.
Ouvrant, les assises, Dabsou Guidaoussou secrétaire général du ministère de la santé publique a précisé que son département par l’intermédiaire du centre des opérations d’urgences en santé publique a élaboré et validé un plan national de préparation et de lutte contre le choléra en 2023 dont sa mise en œuvre nécessite d’être testée par l’ensemble des acteurs impliqués.
Pour lui, c’est un grand pas qui est franchi en matière de préparation contre le choléra car les lacunes identifiées seront immédiatement corrigées en vue d’une réponse coordonnée et adaptée face à une éventuelle épidémie de choléra.
Le secrétaire général du ministère de dire que le Président de la République Mahamat Idriss Deby Itno a dans son programme politique insisté sur l’efficacité et l’efficience dans les interventions. Mieux la préparation et la prévention des risques est l’un des trois principaux axes, déclinés dans le plan national de développement sanitaire révisé.Il a ajouté qu’en 2022, le pays a réalisé la cartographie des zones à risques de choléra.
Cette identification des zones à risque s’est faite par une analyse épidémiologique des données des 10 dernières années et sur la base de cette évaluation, il ressort que 22 districts sanitaires sont à haut risque et 21 à risque moyen, pour une population à risque estimée à 4 266 000 habitants a précisé Dabsou Guidaoussou.