La Commission de l’Union africaine (UA) a fermement condamné l’interdiction d’entrée récemment imposée par les États-Unis à des ressortissants de sept pays africains, à savoir : la Libye, le Congo-Brazzaville, la Somalie, le Soudan, le Tchad, la Guinée équatoriale et l’Érythrée. Cette décision américaine suscite une vive inquiétude au sein de l’organisation panafricaine, qui appelle à un dialogue constructif pour apaiser les tensions.
Dans un communiqué publié sur son site officiel, l’UA exprime sa « profonde préoccupation » face aux conséquences de ces restrictions, soulignant leur impact négatif sur les relations humaines, les échanges académiques, le commerce ainsi que les relations diplomatiques, fruit de décennies de coopération patiemment bâtie.
« La Commission est prête à soutenir les efforts visant à promouvoir la compréhension, à résoudre les problèmes et à renforcer la coopération entre l’Afrique et les États-Unis », précise le texte.
L’Union africaine appelle Washington à revoir sa position et à engager un dialogue sincère avec les pays concernés. Elle insiste sur l’importance de maintenir des ponts entre les peuples, plutôt que de dresser de nouvelles barrières.
Cette prise de position intervient alors que les voix s’élèvent de plus en plus sur le continent contre des politiques jugées discriminatoires et contre-productives, à l’heure où l’Afrique cherche à renforcer ses partenariats à l’international.




