Vendredi dernier à Bamako, une nouvelle page s’est écrite pour l’Alliance des États du Sahel (AES). Les ministres de la Culture du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont officiellement validé l’hymne de la confédération, renforçant ainsi les symboles d’identité et de souveraineté de cette jeune alliance régionale.
Fruit d’une concertation approfondie réunissant quinze experts culturels de l’espace AES, cette adoption fait suite à celles du logo et du drapeau de l’Alliance. Désormais, l’AES se pare d’un hymne qui se veut le reflet des valeurs communes des trois États membres.
Pour le colonel-major Abdourahamane Amadou, représentant le ministre nigérien de la Culture, cet hymne va bien au-delà de la dimension artistique. Il « incarne nos espoirs, nos rêves et notre détermination à bâtir des sociétés plus justes, plus inclusives et prospères ».
Ce symbole fort de cohésion a été présenté officiellement, ce samedi, au président en exercice de la confédération, le général d’armée Assimi Goïta. Un moment solennel qui marque une nouvelle avancée dans le processus d’institutionnalisation de l’AES.
Avec cet hymne, le Burkina Faso, le Mali et le Niger entendent affirmer une voix commune sur la scène régionale et internationale, et renforcer les liens fraternels entre leurs peuples.
