En prélude à un événement qui s’annonce riche en couleurs et en réflexion, l’Association des Étudiants et Élèves Tchadiens au Sénégal (ASEET/S) a procédé au lancement officiel des Journées Culturelles Panafricaines, en partenariat stratégique avec le Musée des Civilisations Noires. Ce coup d’envoi, donné ce dimanche à Dakar, symbolise la volonté de la jeunesse africaine de s’approprier son identité culturelle et de renforcer les liens de solidarité entre les peuples du continent.
La cérémonie s’est tenue en présence d’un panel représentatif d’acteurs engagés : Oussama Bachar, président de l’ASEET/S, les responsables des associations africaines sœurs, un représentant du Directeur général du Musée des Civilisations Noires, ainsi que Hassan Ahmat, président du comité d’organisation.
Une initiative portée par la jeunesse pour célébrer l’Afrique plurielle
Prévue du 13 au 15 juin 2025, cette manifestation culturelle ambitionne de fédérer la jeunesse africaine autour des grandes thématiques de la mémoire collective, de l’héritage culturel et des nouvelles formes d’expression artistique. À travers des conférences-débats, expositions, performances, défilés et rencontres associatives, l’ASEET/S veut offrir une tribune d’échanges et de reconnaissance mutuelle, dans une démarche inclusive et fédératrice.
« Il s’agit de renouer avec nos racines, de transmettre la richesse de nos cultures, mais aussi de déconstruire les narratifs dominants sur l’histoire du continent », a déclaré Oussama Bachar. L’événement vise à créer un espace où la diversité devient une force de convergence, à travers un dialogue culturel ouvert et intergénérationnel.
Le Musée des Civilisations Noires, un partenaire de prestige
Symbole fort de l’africanité assumée, le Musée des Civilisations Noires s’inscrit dans cette dynamique en apportant son appui à l’initiative. Lieu de mémoire et de transmission, il offre un cadre idéal pour accueillir ces journées, qui mêleront savoir, art et engagement. Son partenariat témoigne de la pertinence du projet et de la nécessité d’impliquer les institutions culturelles dans la formation citoyenne des jeunes.
Un appel à l’unité dans la diversité
Dans un contexte continental marqué par des défis identitaires, migratoires et sociaux, cette rencontre se veut un acte militant en faveur d’un panafricanisme culturel rénové. Elle entend promouvoir des valeurs de paix, d’inclusion et de réappropriation des récits historiques par les Africains eux-mêmes.
L’ASEET/S a tenu à remercier chaleureusement l’ensemble des partenaires, les associations étudiantes venues de divers horizons, ainsi que les bénévoles qui œuvrent pour la réussite de cette initiative porteuse d’espoir. « Le rendez-vous de juin n’est pas seulement culturel : c’est un pas vers l’unité intellectuelle et sociale de notre continent », a résumé Hassan Ahmat.
