Une nouvelle tragédie humaine s’est produite en Méditerranée. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 42 personnes sont portées disparues et présumées mortes après le naufrage d’une embarcation à moteur transportant des migrants et des réfugiés au large des côtes libyennes.
Le drame s’est produit le 3 novembre, peu après le départ du navire du port de Zouara, dans l’ouest de la Libye, un point de départ bien connu des routes migratoires vers l’Europe. À bord se trouvaient 49 passagers, dont deux femmes. D’après les informations recueillies par l’OIM, l’embarcation a chaviré environ six heures après son départ, à la suite d’un problème mécanique survenu au moteur.
« L’incident a projeté tous les occupants à la mer. Sept d’entre eux ont pu être secourus, mais les 42 autres restent portés disparus », a précisé l’agence onusienne. Les survivants ont été ramenés sur les côtes libyennes, où ils ont reçu une assistance médicale et psychologique.
Parmi les disparus figurent des ressortissants du Soudan, de la Somalie, du Cameroun et du Nigeria, selon les informations préliminaires. Ces personnes faisaient partie de milliers de migrants qui tentent chaque année la traversée périlleuse de la Méditerranée, fuyant la guerre, la misère ou les persécutions dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.
La route migratoire passant par la Libye est considérée comme l’une des plus meurtrières au monde. D’après les données de l’OIM, plus de 2 200 personnes ont perdu la vie ou disparu en Méditerranée centrale depuis le début de l’année 2025. Les conditions de navigation, les embarcations de fortune et l’absence de secours rapides aggravent le bilan humain.
Les organisations humanitaires continuent d’appeler à renforcer les opérations de recherche et de sauvetage, ainsi qu’à trouver des alternatives sûres et légales pour les migrants et réfugiés. L’OIM, pour sa part, a réaffirmé son engagement à soutenir les rescapés et à plaider pour une réponse humanitaire coordonnée à la crise migratoire en Libye.
Ce nouveau naufrage rappelle, une fois encore, le coût humain dramatique des migrations irrégulières et la nécessité d’une action internationale urgente pour sauver des vies.
