La deuxième édition du Sommet africain sur le climat (ACS2) s’est ouverte lundi à l’Addis International Convention Center, posant d’emblée les bases d’une coopération renforcée autour des solutions durables pour l’Afrique.
Dès le premier jour, les discussions ont mis en avant des engagements financiers et technologiques majeurs, destinés à accélérer la mise en œuvre de solutions climatiques concrètes. Au cours d’un point de presse, le ministre d’État au ministère de la Planification et du Développement d’Éthiopie, Seyoum Mekonen, également président du Comité national d’organisation de l’ACS2, a rappelé les priorités de cette journée inaugurale.
Les échanges se sont articulés autour de quatre thématiques centrales : les solutions fondées sur la nature, la technologie, l’énergie et les infrastructures résilientes. Ces axes, a souligné Seyoum Mekonen, traduisent la volonté conjointe des pays africains et de leurs partenaires internationaux de bâtir un avenir plus résilient face aux effets du changement climatique.
Au-delà de l’affirmation d’un leadership africain sur la question, les participants ont insisté sur la nécessité d’approches scalables, c’est-à-dire capables de répondre aux besoins d’un continent confronté à des risques croissants, mais aussi riche en opportunités de transformation verte.
La deuxième journée du sommet, prévue ce mardi 9 septembre, sera consacrée à l’adaptation et la résilience, avec un accent particulier sur les réponses à apporter aux vulnérabilités climatiques spécifiques du continent.
Organisé du 8 au 10 septembre 2025 à Addis-Abeba, ce rendez-vous s’inscrit dans la dynamique de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et du programme éthiopien Green Legacy, qui ambitionne de placer le continent au cœur des solutions globales de lutte contre le réchauffement climatique.
