Accusations contre le Tchad : Dr Mahmoud Ali Seid dénonce une « cabale grotesque »

L’ancien ministre de la Jeunesse et président de la Coalition des associations de la société civile pour des actions citoyennes (CASAC), Mahmoud Ali Seid, est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« acharnement » visant à ternir l’image du Tchad. Dans une réaction virulente rendue publique, il met en cause le cabinet d’avocats Bourdon & Associés, accusé selon lui de multiplier les démarches hostiles au pays, cette fois en se constituant conseil d’une association récemment créée, dénommée Priority Peace Sudan.

L’ancien ministre de la Jeunesse et président de la Coalition des associations de la société civile pour des actions citoyennes (CASAC), Dr Mahmoud Ali Seid, est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« acharnement » visant à ternir l’image du Tchad. Dans une réaction virulente rendue publique, il met en cause le cabinet d’avocats Bourdon & Associés, accusé selon lui de multiplier les démarches hostiles au pays, cette fois en se constituant conseil d’une association récemment créée, dénommée Priority Peace Sudan.

Pour Dr Mahmoud Ali Seid, le fait qu’une organisation « à peine âgée d’un mois » s’en prenne déjà au Tchad alimente de sérieux soupçons sur l’impartialité du cabinet. Il évoque une « officine » agissant, selon ses termes, au service d’intérêts néocoloniaux, et estime que ces initiatives s’inscrivent dans une logique de déstabilisation d’un État qui aurait « recouvré sa souveraineté » et s’est affranchi de « la colonisation des temps modernes ».

Sur le fond, le président de la CASAC rejette catégoriquement toute implication du Tchad dans le conflit soudanais. Il rappelle que N’Djamena n’a cessé d’appeler les parties belligérantes au calme et à la retenue, tout en observant une neutralité qu’il juge « parfaite ». À l’inverse, souligne-t-il, le pays paie un « lourd tribut humanitaire » en accueillant des centaines de milliers de réfugiés fuyant la guerre au Soudan, ce qui rend, à ses yeux, « indécentes » les accusations portées.

Dr Mahmoud Ali Seid avertit enfin que ces démarches pourraient produire l’effet inverse de celui recherché. Selon lui, elles ne feraient que renforcer l’unité nationale et l’attachement du peuple tchadien à sa souveraineté. Il en appelle à « la conscience » des avocats concernés pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « lynchage et de diffamations », tout en n’excluant pas des poursuites judiciaires si ces actions venaient à se poursuivre.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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