3 MAI: JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Au Tchad, informer reste un acte de courage.

Aujourd’hui, le monde entier célèbre la liberté de la presse. Mais pour les journalistes tchadiens, cette journée sonne plus comme un rappel amer qu’un motif de fête.

Dans un pays où l’information dérange, écrire la vérité devient une prise de risque. Ici, tenir un micro, brandir un stylo ou cliquer sur « publier » peut coûter plus qu’une carrière : parfois, une liberté, une famille, une vie.

La réalité tchadienne ?

• Des journalistes convoqués, parfois arrêtés, pour avoir fait leur travail.

• Des médias suspendus sous prétexte d’« atteinte à l’ordre public ».

• Des menaces voilées ou assumées, venues de toutes parts.

• Un accès à l’information souvent verrouillé, surtout dans les zones de tensions.

Et pourtant, chaque jour, des voix se lèvent. Des reporters couvrent les événements malgré les risques. Des rédactions comme la nôtre, Trace Infos, continuent de creuser, de vérifier, de publier. Parce que nous croyons qu’un peuple bien informé est un peuple plus fort.

La liberté de la presse au Tchad ne doit pas être un luxe pour les élites. Elle doit être une garantie pour tous.

Elle n’est ni caprice, ni provocation. Elle est le socle de toute démocratie digne de ce nom.

En ce 3 mai, nous pensons à ceux qui ont été réduits au silence, mais aussi à ceux qui persistent, qui tiennent bon, qui refusent de se taire.

À Trace Infos, nous resterons debout. Pour informer. Pour éveiller. Pour défendre ce droit fondamental. « Informer est un devoir. Se taire serait une trahison ».

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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