Kenya : l’essor du contenu suggestif en ligne inquiète les autorités et la société civile

Au Kenya, la montée en flèche du contenu sexuellement suggestif sur les réseaux sociaux soulève de vives préoccupations. Malgré un cadre juridique strict interdisant la pornographie et des valeurs conservatrices ancrées dans la société, des plateformes comme TikTok, Instagram, Telegram et X (anciennement Twitter) sont de plus en plus utilisées pour diffuser des contenus à caractère suggestif.

Cette tendance, parfois perçue comme un moyen de générer des revenus dans un contexte économique difficile, touche particulièrement les jeunes adultes. Certains utilisateurs monétisent leur visibilité à travers des contenus flirtant avec les limites de la légalité, profitant du manque de régulation efficace sur les plateformes numériques.

Des reportages récents révèlent que cette pratique est en nette progression, en dépit des risques qu’elle fait peser sur la sécurité, notamment en matière de harcèlement, d’exploitation ou de chantage en ligne. Les autorités mettent en garde contre les dérives possibles, tandis que des voix de la société civile appellent à une meilleure éducation numérique et à des actions concrètes pour protéger les plus vulnérables.

La question divise : si certains y voient une menace pour les normes sociales et la jeunesse, d’autres évoquent une expression de liberté individuelle dans un espace encore mal encadré par la législation locale.

Le gouvernement kényan a réaffirmé son engagement à faire respecter la loi, tout en promettant de renforcer les campagnes de sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

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