Un pas significatif vers la paix a été franchi en République démocratique du Congo (RDC). À l’issue de pourparlers tenus à Doha, la capitale du Qatar, le gouvernement congolais et la direction de la coalition rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC), qui comprend notamment le mouvement du 23 mars (M23), ont convenu de travailler à un cessez-le-feu rapide dans l’est du pays.
Un communiqué conjoint, diffusé à la télévision nationale congolaise, rapporte que les discussions ont été « franches et constructives », aboutissant à un engagement commun pour une cessation immédiate des hostilités. « Les deux parties réaffirment leur engagement en faveur d’une cessation immédiate des hostilités », indique le texte, également cité par le site d’information Actualité.cd.
Si aucune date précise n’a encore été fixée pour l’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu, cet accord marque un tournant important dans la recherche d’une solution pacifique à la crise qui secoue l’est de la RDC depuis plusieurs années.
Le Qatar, qui a joué le rôle de médiateur dans ces négociations, renforce ainsi sa position sur la scène diplomatique africaine, en facilitant un dialogue entre des acteurs longtemps restés à couteaux tirés.
Reste à voir si cette volonté exprimée à Doha se traduira concrètement sur le terrain, où les populations civiles continuent de payer le prix d’un conflit meurtrier.
