Dans un contexte toujours marqué par les tensions au Proche-Orient, le président français Emmanuel Macron a réitéré, ce lundi 14 avril 2025, la position de la France face à l’impasse humanitaire et sécuritaire à Gaza. À travers une déclaration forte, le chef de l’État a résumé les priorités de Paris : libération des otages, cessez-le-feu durable, accès humanitaire et relance d’un véritable processus de paix.
« La France est pleinement mobilisée pour obtenir la libération de tous les otages, le retour d’un cessez-le-feu durable et un accès immédiat de l’aide humanitaire vers Gaza », a affirmé Emmanuel Macron, après un échange avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Mais au-delà de l’urgence humanitaire, le président français a évoqué la nécessité de bâtir « le jour d’après » à Gaza, une vision stratégique pour éviter un nouveau cycle de violence. Cette reconstruction politique passerait par le désarmement et l’éviction du Hamas, la mise en place d’une gouvernance palestinienne crédible et une réforme en profondeur de l’Autorité palestinienne.
Macron inscrit cette démarche dans la perspective de la conférence internationale prévue en juin prochain, censée redonner de l’élan à la solution politique à deux États — Israël et Palestine vivant côte à côte, en paix et en sécurité. Une approche que la France continue de défendre, malgré l’enlisement du processus ces dernières années.
« Nous avons besoin de paix », a-t-il conclu, dans un appel à la responsabilité collective de la communauté internationale.
Cette déclaration intervient alors que la situation humanitaire à Gaza reste dramatique, avec des besoins criants en aide médicale, alimentaire et logistique, et une population civile prise entre les feux d’un conflit sans issue apparente. La France semble vouloir s’imposer comme un acteur diplomatique majeur pour faire émerger une solution durable.