La situation humanitaire à Gaza atteint des niveaux dramatiques. Depuis le 2 mars, aucun camion d’aide humanitaire n’a pu pénétrer dans le territoire palestinien, en raison d’un blocage imposé par l’armée israélienne. En parallèle, les opérations militaires israéliennes se poursuivent sans relâche, aggravant le sort déjà tragique des civils.
Face à cette impasse, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, a lancé une accusation grave à l’encontre d’Israël. « Gaza est un champ de mort et les civils sont piégés dans une boucle sans fin de mort », a-t-il déclaré, dénonçant l’ampleur des destructions et la détresse humanitaire qui règne dans l’enclave.
Les propos de Guterres traduisent une inquiétude croissante au sein de la communauté internationale. Selon l’ONU, l’accès à l’aide humanitaire est désormais quasi impossible, menaçant des centaines de milliers de personnes d’une famine imminente. Les bombardements intensifs, les pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments, ainsi que les déplacements forcés de population plongent Gaza dans une crise sans précédent.
Malgré les appels répétés à un cessez-le-feu et à l’ouverture de couloirs humanitaires, Israël poursuit sa campagne militaire, justifiant ses actions par la nécessité d’éliminer les menaces du Hamas. Une position qui suscite de vives critiques, y compris au sein des instances internationales.
La déclaration de Guterres, très directe, marque un tournant dans le ton habituellement plus diplomatique de l’ONU. Elle reflète l’urgence de la situation et la frustration croissante face à l’inaction des grandes puissances pour mettre un terme à ce que beaucoup qualifient désormais de catastrophe humanitaire majeure.
L’avenir de Gaza reste suspendu à des décisions politiques qui tardent à venir, tandis que sur le terrain, la population civile continue de payer le prix le plus lourd.