L’acquisition du Crédit du Maroc par le groupe Holmarcom et celle de Société Générale Maroc par le groupe Saham marquent une nouvelle étape dans la transformation du paysage bancaire marocain, rapporte Maroc Diplomatique.
Ces opérations illustrent la montée en puissance des banques locales et la perte d’influence progressive des groupes étrangers, en particulier français, selon les données récentes de Bank Al-Maghrib.
Alors que les institutions marocaines se renforcent par des rachats stratégiques, des innovations et une politique d’expansion dynamique, les banques françaises, elles, peinent à s’adapter au marché. Deux facteurs majeurs freinent leur compétitivité : Une gestion centralisée à Paris, souvent déconnectée des réalités locales et Le cash pooling, un mécanisme de centralisation de trésorerie qui limite leurs capacités d’investissement direct.
Ce repositionnement bancaire témoigne d’un tournant dans le secteur financier du pays, où les acteurs locaux prennent le dessus face aux anciens leaders étrangers.
