Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal et leader de Pastef-Les-Patriotes, critique vivement la décision de la France d’accorder une simple mention « mort pour la France » aux soldats africains massacrés à Thiaroye en 1944. Selon lui, cette reconnaissance est tardive et ne reflète pas la gravité des faits.
Le premier ministre rappelle que le Sénégal s’apprête à commémorer le 80e anniversaire de cette tragédie et qu’il est temps pour la France de revoir sa position.
Il insiste sur le fait que l’Afrique ne peut plus accepter d’être un simple spectateur dans la réécriture de son propre histoire. Sonko appelle à une reconnaissance plus juste et à des réparations pour les victimes et leurs descendants.
Il affirme que Thiaroye 44, comme bien d’autres événements, sera désormais raconté sous un nouveau jour. »