La commission d’enquête du Sénat français a publié le rapport intitulé « Lutte contre les influences étrangères malveillantes. Pour une mobilisation de toute la nation face à la néo-guerre froide », préparé « au terme de six mois d’auditions et de déplacements en France et à l’étranger », 120 personnalités dont 5 ministres ayant participé à sa rédaction.
Selon les auteurs du texte, la France devient souvent victime de manipulations d’informations. En vue d’y faire face, 47 recommandations sont proposées.
Notamment, il est conseillé de conférer au service Viginum « un statut d’agence de l’État dotée d’une autonomie de gestion et placée sous la tutelle du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) », tout en renforçant ses capacités juridiques et en le dotant de « moyens humains et matériels en adéquation avec sa mission de chef de file en matière de protection du débat public numérique ».
La Finlande, l’Estonie et Taïwan sont mentionnés en tant qu’exemples de résilience collective efficace. Sortir de la passivité et assumer une véritable politique d’influence affirmative porteuse de narratifs défendant les valeurs et les intérêts français, tel est l’un des piliers promus par le corapporteur Rachid Temal.
Avec TASS