Le changement climatique continue de produire des effets pervers sur l’humanité, avec ses corolaires, la rupture d’eau de barrage de Boali, ce qui pénalise la société de production et de distribution d’électricité en Centrafrique (ENERCA).
Ces derniers temps, l’ENERCA est victime de tarissement d’eau du barrage de Boali. Ce tarissement est dû au phénomène du changement climatique.Selon l’équipe de l’ENERCA dirigée par M. Thierry Patient Béndima, le changement climatique a négativement impacté sur la production hydroélectrique de Boali.
Selon le Directeur Général, Thierry Patient Béndima, très préoccupé de cette situation dramatique : « les lacs de Mbali ont subi le coup du changement climatique à travers le tarissement. Si bien la capacité de production de la centrale de Boali 3 est réduite, perturbant ainsi l’approvisionnement en électricité à la population de Bangui et de ses environs ».
Led premiers constats ont révélé : « tous les lacs à proximité des villages Boyali, Gbamian et de la ville de Boali qui fournissent des eaux en quantité suffisante au site de production de Boali 3, ont tous tari.
Dans les lits de ces lacs, il n’y a que des bois secs enfuis dans la boue et dans des flaques d’eau, visiblement menacées de disparition. D’où l’inquiétude des dirigeants de l’unique société nationale d’énergie (ENERCA) ».
D’après le Directeur Général de l’ENERCA : « la situation est assez difficile. Le système hydroélectrique de l’ENERCA est composé de plusieurs ouvrages dont l’ouvrage principal est le site de retenue de Boali 3.
Cette retenue nous sert à conserver les eaux durant la saison des pluies pour les utiliser après.
Ce, afin de garantir la production hydroélectrique pour nos usines qui se situent en aval ».Le Directeur Général de l’ENERCA, Thierry Patient Béndima a indiqué : « cette baisse du niveau des eaux impactera la production hydroélectrique. Malheureusement dans le cadre du changement climatique, nous avons constaté que le niveau des lacs a drastiquement baissé. Cela est dû aussi au retard dans la pluviométrie.
Ça aura certainement une incidence sur la production hydroélectrique. On est obligé d’ouvrir une vanne pour lâcher l’eau, ce qui perturberait la fourniture en électricité à Bangui ».Quant au directeur de production et de transport, Moni-Béya : « 572, c’est la limite pour avoir la garantie de 250 millions de M3 d’eau en réserve.
Le surplus qui vient, c’est ce qu’on utilise pendant la saison pluvieuse. Durant la saison sèche, il n’y a plus de déversement.
On utilise ces robinets en fonction de la demande de Boali 2 ».Malgré ce désagrément, l’équipe de l’ENERCA sous la clairvoyance de son Directeur Général, Thierry Patient Béndima, est à pied d’œuvre. Mais, il faut l’appui du gouvernement et des partenaires en vue de trouver un palliatif.
Avec Tongolo TibeAfrica