Les États-Unis ont annoncé, lundi, avoir mené une opération militaire ciblée contre un navire soupçonné d’être impliqué dans le trafic de stupéfiants dans l’océan Pacifique Est. L’intervention s’est déroulée en eaux internationales, selon un communiqué du Commandement Sud des États-Unis (SOUTHCOM).
D’après les autorités américaines, la frappe a été conduite sous la direction du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, sur la base de renseignements jugés fiables. Ceux-ci indiquaient que le navire suivait des itinéraires régulièrement utilisés par les réseaux de trafic de drogue dans cette zone maritime stratégique, connue pour être un corridor majeur du narcotrafic transnational.
« Les renseignements ont confirmé que le navire empruntait des routes connues du trafic de stupéfiants dans le Pacifique Est et se livrait à des opérations de ce type », a précisé le SOUTHCOM, sans dévoiler l’identité du bâtiment ni celle des personnes à bord.
Le bilan communiqué fait état de la mort de deux individus présentés comme des « narcoterroristes ». Les autorités américaines ont également assuré qu’aucun soldat américain n’avait été blessé au cours de l’opération.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre des efforts renforcés de Washington pour lutter contre le trafic de drogue en mer, une activité considérée par les États-Unis comme une menace directe à la sécurité régionale et internationale. Le Pacifique Est demeure en effet l’un des principaux axes de transit de la cocaïne et d’autres substances illicites à destination de l’Amérique du Nord.
Pour l’heure, aucun détail supplémentaire n’a été communiqué sur les suites judiciaires ou diplomatiques de cette opération, ni sur d’éventuelles coopérations avec d’autres États de la région.

