Une tragédie familiale impliquant un gendarme, qui a mortellement agressé son épouse et grièvement blessé leur fils, a suscité une vive indignation au sein du Ministère de la Femme et de la Petite Enfance. Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministère dénonce « un acte d’une violence inouïe » et rappelle l’urgence de lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Selon la déclaration officielle, ce drame a plongé les autorités dans une profonde consternation. Le ministère a adressé ses condoléances à la famille de la victime et exprimé son soutien à l’enfant blessé lors de cette attaque qualifiée d’« inacceptable et inexcusée ». L’affaire met, une fois de plus, en lumière la persistance des violences conjugales et intrafamiliales qui touchent de nombreux foyers tchadiens.
Le ministère condamne « avec la plus grande fermeté » cet acte commis par un agent chargé de protéger la population. Il appelle les autorités judiciaires à traiter l’affaire avec rigueur et à appliquer la loi dans toute sa sévérité afin que justice soit rendue. Une enquête approfondie, un jugement exemplaire et des sanctions proportionnelles à la gravité des faits sont exigés pour « dissuader de telles initiatives barbares ».
Au-delà de l’aspect judiciaire, le communiqué lance un appel à la conscience collective. Le ministère insiste sur la nécessité de changer les mentalités et de combattre toutes les formes de violence au sein des foyers. Il rappelle que les femmes et les enfants ont le droit de vivre en sécurité et en dignité, et encourage les familles à briser le silence face aux abus.
L’appel s’étend également aux hommes, invités à rejeter la violence comme mode de résolution des conflits, et aux communautés, encouragées à soutenir les victimes. Le ministère réaffirme son engagement pour un Tchad où femmes et enfants peuvent se développer sans crainte, tout en rappelant l’existence de cellules d’écoute et d’assistance destinées aux personnes victimes ou témoins de violence.
Ce drame, qui choque l’opinion publique, relance avec force le débat sur la protection des femmes, des enfants et la lutte contre l’impunité en matière de violences intrafamiliales.





