Syrie : un an après la chute d’Assad, Ahmed al-Chareh appelle à l’unité pour reconstruire un pays meurtri

Un an jour pour jour après la chute de Bachar al-Assad, le président syrien Ahmed al-Chareh a appelé lundi ses concitoyens à « unir leurs efforts » pour reconstruire une nation dévastée par plus d’une décennie de guerre civile. Dans un discours solennel, le chef de l’État, vêtu de l’uniforme militaire qu’il portait lors de son entrée triomphale dans Damas le 8 décembre 2024 à la tête des forces rebelles, a exhorté les Syriens à tourner la page des divisions et à s’engager dans une nouvelle phase de stabilité

Un an jour pour jour après la chute de Bachar al-Assad, le président syrien Ahmed al-Chareh a appelé lundi ses concitoyens à « unir leurs efforts » pour reconstruire une nation dévastée par plus d’une décennie de guerre civile. Dans un discours solennel, le chef de l’État, vêtu de l’uniforme militaire qu’il portait lors de son entrée triomphale dans Damas le 8 décembre 2024 à la tête des forces rebelles, a exhorté les Syriens à tourner la page des divisions et à s’engager dans une nouvelle phase de stabilité.

« La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité et préserver sa souveraineté », a déclaré Ahmed al-Chareh, aujourd’hui âgé de 43 ans. Ancien jihadiste devenu figure centrale du soulèvement, il avait été propulsé chef de l’État par intérim dans le vide politique laissé par l’effondrement du régime, après plus de 14 ans d’un conflit ayant provoqué des centaines de milliers de morts et l’exil massif de la population.

Depuis son arrivée au pouvoir, l’ex-rebelle tente de poser les bases d’un nouveau système de gouvernance, dans un pays où les infrastructures ont été largement détruites et où les institutions restent fragiles. Son appel à l’unité intervient alors que les défis restent immenses : reconstruction économique, démantèlement des réseaux d’influence issus de l’ancien régime, retour des déplacés et réconciliation nationale.

Si le discours du président al-Chareh se veut porteur d’espoir, de nombreux observateurs soulignent que la stabilité durable nécessitera des réformes profondes et un engagement réel de toutes les factions syriennes. Pour l’heure, son message marque une nouvelle tentative de rallier la population autour d’un projet commun, dans un pays encore en quête de renaissance après des années de dévastation.

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