La République centrafricaine a réaffirmé son engagement en faveur de l’élimination des mines antipersonnel lors de la 22ᵉ Réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction de ces engins, qui s’est tenue du 1ᵉʳ au 5 décembre à Genève.
À l’occasion de la clôture de cette rencontre internationale, le Lieutenant-Colonel Ghazaka, Coordonnateur national de la toute nouvelle Autorité nationale de lutte antimines (ANLAM), a exprimé sa gratitude envers le Comité des Nations Unies de lutte antimines pour son soutien multiforme. Il a partagé une vision ambitieuse pour son pays : « Un avenir où, plus jamais, aucune mine ne décidera du destin d’un être humain sur le territoire centrafricain ».
Les Nations Unies ont salué la participation active de la Centrafrique à cette réunion de haut niveau et ont réitéré leur appui aux autorités nationales dans la mise en place et l’opérationnalisation de l’ANLAM, tout en soutenant le renforcement des capacités de déminage des Forces armées centrafricaines.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la sécurité et la protection des civils restent des priorités majeures pour la Centrafrique, longtemps affectée par les conséquences des conflits et la présence de mines antipersonnel sur son sol. La création de l’ANLAM marque une étape significative dans les efforts nationaux pour garantir un environnement plus sûr et pour prévenir de nouvelles tragédies liées aux engins explosifs.




