À mesure que s’approche l’élection présidentielle du 27 décembre 2025, l’Autorité Nationale des Élections (ANE) accélère la cadence. Ce jeudi, l’institution en charge du scrutin a réuni dans ses locaux l’ensemble des candidats et leurs représentants pour une étape clé du processus : la vérification et la validation des visuels destinés à figurer sur les bulletins de vote.
Photos, logos, noms… rien n’a été laissé au hasard lors de cette séance de contrôle minutieuse. Autour de la table, plusieurs figures et mandataires politiques ont répondu présent. Le Pr Matthieu Simplice Sarandji est intervenu au nom du candidat du Mouvement Cœurs Unis (MCU), tandis que M. Eddy Symphorien Kparekouti a représenté le Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR). Les délégués des candidats Yalimendé et Henri-Marie Dondra ont également pris part à cet exercice technique, mais déterminant.
Selon l’ANE, cette validation vise à garantir l’exactitude et l’uniformité des éléments d’identification des candidats avant le lancement de l’impression définitive. Une précaution indispensable pour prévenir toute erreur pouvant générer contestations ou suspicions le jour du vote. « Cette étape participe à la transparence et à la crédibilité du scrutin », a rappelé l’institution dans une note publiée après la rencontre.
En parallèle, le même processus se poursuit avec les candidats aux élections législatives. L’ANE dit vouloir maintenir un rythme soutenu pour respecter les délais de production et d’acheminement du matériel électoral sur l’ensemble du territoire, souvent difficile d’accès en raison des contraintes logistiques.
L’Autorité électorale a également appelé les candidats aux régionales à se présenter dans les jours à venir pour la validation de leurs propres visuels. Une démarche qui, selon elle, s’inscrit dans une volonté affichée de mener un processus « rigoureux, transparent et inclusif ».
À un mois du rendez-vous électoral, cette opération de contrôle marque une avancée notable dans les préparatifs. Pour l’ANE, chaque étape validée rapproche un peu plus le pays d’un scrutin apaisé, conforme aux standards démocratiques et attendu par les électeurs centrafricains.
