Les premières Assises Nationales du Girofle ont pris fin ce mardi à Anjouan, dans une atmosphère marquée par le deuil national décrété après le tragique accident survenu à Adda. Avant d’aborder les conclusions des travaux, le Président Azali Assoumani a exprimé sa compassion envers les victimes. « Que Dieu accorde Sa miséricorde aux victimes et guérisse les blessés », a déclaré le Chef de l’État, appelant à l’unité nationale en ces moments douloureux.
Pendant deux jours, producteurs, opérateurs économiques, experts, institutions publiques et partenaires techniques se sont réunis pour réfléchir à l’avenir de l’une des principales richesses agricoles du pays : le girofle. Ces assises, inédites par leur ampleur, ont permis d’esquisser une vision commune et ambitieuse pour moderniser et structurer durablement la filière.
Le Président Azali a salué la qualité des échanges et « l’esprit patriotique » qui a animé l’ensemble des participants, soulignant que les propositions émises constituent un socle solide pour la transformation de ce secteur stratégique. Parmi les priorités évoquées figurent la professionnalisation des acteurs, l’amélioration de la traçabilité, la garantie d’une meilleure qualité du produit et la défense des intérêts comoriens sur les marchés internationaux.
Réaffirmant la volonté du gouvernement d’accompagner cette dynamique, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de renforcer la structuration de la filière, moderniser les institutions et soutenir davantage les entreprises locales. Selon lui, une gouvernance rénovée et un appui renforcé aux producteurs permettront de valoriser le savoir-faire national et de consolider la place des Comores dans le commerce mondial du girofle.
Le Président a également tenu à remercier les partenaires internationaux, notamment la République française, l’Agence Française de Développement (AFD), Expertise France et la Coopération française, pour leur appui constant dans les efforts de modernisation de la filière.
« Les Comores ont les ressources, les talents et la capacité collective pour redevenir un acteur incontournable du marché international du girofle », a affirmé Azali Assoumani en clôturant les travaux. « Ensemble, faisons de cette filière un moteur de souveraineté, de dignité et de développement. »
Avec ces engagements, le gouvernement ouvre une nouvelle étape pour un secteur considéré comme un pilier économique national, porteur d’emplois, de valeur ajoutée et d’opportunités pour les générations futures.



