Une tension inédite a marqué mardi le Lycée-Collège Saint Daniel Comboni, où plusieurs enseignants ont exprimé leur colère et annoncé verbalement leur démission. Selon le secrétariat général du Réseau des associations du Barh-Sara, ces réactions ne sont pas seulement liées à des préoccupations salariales, mais également à certains propos jugés blessants tenus par des responsables de l’établissement lors des négociations.
« Nous avons des jeunes enseignants à N’Djamena qui chôment. Si vous n’acceptez pas l’offre, vous pouvez partir, on fera appel à eux pour continuer », auraient notamment déclaré certains responsables, un climat de tension qui aurait profondément démotivé le corps enseignant.
Face à cette situation, le secrétariat général du Réseau des associations du Barh-Sara appelle à la responsabilité collective et à l’apaisement. Il précise que la démission annoncée reste verbale, laissant la possibilité d’un retour si le dialogue est rétabli.
Hier, une rencontre a été initiée avec le proviseur de l’établissement afin de faciliter un dialogue constructif entre le personnel administratif, l’Association des Parents d’Élèves (APE) et les prêtres. La séance officielle est prévue pour ce jeudi à la première heure, l’APE n’ayant pu être disponible plus tôt.
Le secrétariat général souligne également le rôle des internautes et des administrateurs de pages : « Dans une situation aussi sensible, nous sommes tous appelés à atténuer les tensions et non à les raviver. Encourageons des messages d’apaisement plutôt que de relayer les propos qui ont suscité le malentendu. »
L’Inspecteur départemental est par ailleurs en discussions avec les enseignants et espère qu’un consensus sera trouvé rapidement, permettant aux élèves de retrouver un climat scolaire serein.
Cette crise, bien que momentanée, rappelle l’importance d’un dialogue respectueux et constructif entre toutes les parties prenantes de l’éducation, au service du bien-être des élèves et de la stabilité de l’école.
