Le Parlement togolais a récemment organisé un séminaire d’envergure sur la gouvernance du secteur de la sécurité, qui s’est achevé ce samedi à Kpalimé après trois jours d’échanges et de concertation. L’événement, soutenu par le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) de Genève, visait à outiller les députés et cadres parlementaires sur les enjeux liés à la gouvernance démocratique du secteur sécuritaire.
Au cours des travaux, les participants ont bénéficié de présentations et d’ateliers interactifs sur diverses thématiques, avec un accent particulier sur la gestion des armes légères et de petit calibre (ALPC). La dernière journée a été consacrée à l’analyse du cadre juridique et opérationnel du Togo concernant ces armes, ainsi qu’à son alignement avec les normes internationales et régionales.
Les députés ont également exploré la cartographie des acteurs et des structures impliqués dans la gestion des ALPC, qu’ils soient étatiques, non étatiques ou internationaux, leur permettant de mieux comprendre les mécanismes de contrôle et de prévention du trafic illicite.
Pour le président de l’Assemblée nationale, ces assises constituent une étape essentielle pour renforcer le rôle du Parlement dans la supervision et la régulation du secteur de la sécurité, tout en contribuant à la promotion de la paix et de la sécurité dans le pays.
Le séminaire s’inscrit dans une dynamique plus large visant à consolider la gouvernance démocratique du secteur sécuritaire au Togo et à doter les parlementaires des outils nécessaires pour légiférer et contrôler efficacement les questions de sécurité nationale.
