À Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï, la circulation sur la route reliant Biltine à Abéché devient de plus en plus difficile. En cause : le trafic incessant des gros porteurs transportant des marchandises commerciales, qui complique le déplacement quotidien des habitants, notamment dans les quartiers Hileler, Dabanayire et Matabonno.
Sur le terrain, les riverains expriment leur inquiétude face aux risques d’accidents et à la dégradation accélérée de la chaussée. « Les camions roulent à vive allure, surtout la nuit. Nous avons peur pour nos enfants », confie un habitant de Matabonno, visiblement préoccupé.
Cette situation rappelle celle vécue il y a quelques années à N’Djamena, où les autorités municipales avaient instauré des restrictions horaires pour les poids lourds afin de fluidifier la circulation et renforcer la sécurité routière. Une mesure que plusieurs observateurs estiment transposable à Abéché, où le trafic commercial connaît une croissance rapide.
Les autorités locales sont appelées à agir rapidement. Parmi les solutions évoquées : le renforcement des contrôles techniques, la sensibilisation des conducteurs aux règles de sécurité et la réglementation des heures de passage des gros porteurs.
En attendant des mesures concrètes, les populations continuent de composer avec une route saturée et des risques accrus d’accidents. La question de la sécurité routière s’impose plus que jamais comme une urgence locale à Abéché.
