Chaque mois d’octobre, les monuments s’illuminent en rose, les campagnes fleurissent et la parole se libère autour d’un sujet de santé publique majeur : le cancer du sein. Avec plus de 2,3 millions de nouveaux cas recensés chaque année dans le monde selon l’OMS, cette maladie reste le cancer le plus fréquent chez la femme.
Au-delà de la symbolique de la couleur, Octobre Rose est un appel à la mobilisation. Associations, structures de santé et pouvoirs publics redoublent d’efforts pour sensibiliser, informer et encourager au dépistage précoce, véritable arme pour sauver des vies. Les chiffres sont clairs : détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri dans près de 90 % des cas.
Dans de nombreux pays africains, dont le Tchad, la sensibilisation se heurte encore à plusieurs défis : manque d’équipements de dépistage, accès limité aux soins spécialisés et poids des tabous sociaux. Pourtant, des initiatives locales voient le jour, qu’il s’agisse de campagnes communautaires, de marches solidaires ou de journées gratuites de dépistage organisées dans les hôpitaux.
Briser la peur, encourager la parole et favoriser l’accès au dépistage : tel est le triple enjeu de ce mois de mobilisation. Car au-delà des chiffres, Octobre Rose rappelle une vérité simple mais urgente : chaque femme, quel que soit son âge ou son milieu, doit pouvoir être informée, accompagnée et soignée à temps.
En 2025, la lutte contre le cancer du sein ne se limite pas aux murs des hôpitaux. Elle se joue aussi sur le terrain de la solidarité, de l’éducation et de la prévention. Et c’est ensemble, en conjuguant efforts institutionnels et engagements citoyens, que la bataille peut être gagnée.
