Le climat politique s’anime à Bissau à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. L’ancien Premier ministre et leader de l’opposition, Domingos Simões Pereira, est de retour dans son pays après neuf mois d’exil forcé. Selon le média EWN, il avait quitté la Guinée-Bissau en raison de menaces pesant sur sa vie.
« Je suis revenu pour diriger la lutte démocratique », a déclaré le chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), en s’adressant à ses partisans. Sa réapparition sur la scène politique relance la compétition électorale, marquée par un duel attendu avec le président sortant.
Umaro Sissoco Embaló, à la tête du pays depuis 2020, a confirmé sa candidature à un second mandat. L’annonce du retour de son principal rival accentue les enjeux d’un scrutin décisif pour l’avenir de la Guinée-Bissau, encore fragilisée par des tensions politiques récurrentes.
L’élection du 23 novembre s’annonce donc comme un rendez-vous crucial, opposant continuité et volonté de changement dans un pays habitué aux alternances mouvementées.
