Le Mali a officiellement saisi la Cour internationale de justice (CIJ) le 16 septembre en déposant une requête contre l’Algérie. Cette démarche concerne la destruction présumée d’un drone malien, un incident qui a récemment tendu les relations entre les deux pays.
La CIJ a confirmé la réception de cette requête le 19 septembre, précisant que la procédure avait été enregistrée et serait désormais examinée selon les règles de l’institution.
De son côté, Alger a rapidement réagi à cette saisine, dénonçant une « manœuvre » et laissant entendre que cette action judiciaire pourrait être motivée par des considérations politiques. Le gouvernement algérien n’a pas fourni davantage de détails sur sa position officielle concernant l’incident du drone.
Cette affaire intervient dans un contexte déjà sensible entre Bamako et Alger, où des différends liés à la sécurité et à la coopération régionale avaient récemment fragilisé les relations bilatérales. La décision de la CIJ pourrait prendre plusieurs mois avant d’être rendue et pourrait avoir des répercussions sur les interactions diplomatiques et militaires entre les deux pays.
La communauté internationale suit avec attention cette procédure, consciente que l’issue pourrait établir un précédent en matière de règlement judiciaire des différends liés à des incidents militaires transfrontaliers en Afrique.