Le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) a tourné une page de son histoire mouvementée. Réuni en Congrès extraordinaire du 19 au 20 septembre, le parti s’est doté d’un nouveau président en la personne d’Yves Kongolo, militant issu de la diaspora. Ce dernier a remporté l’élection interne avec 70 voix sur 183, soit 38,25 % des suffrages exprimés, succédant ainsi à Désiré Kolingba, décédé en 2021.
Ce scrutin met fin à une vacance de quatre ans à la tête du RDC, marquée par de profondes dissensions internes. Dans son discours de prise de fonction, Yves Kongolo a lancé un appel à l’unité et promis de reconstruire l’appareil organisationnel du parti. « Notre première mission est de renouveler notre siège, puis d’aller dans les provinces pour réinstaller nos cellules, nos sections et nos fédérations. Le combat ne fait que commencer », a-t-il déclaré devant les militants.
Le Congrès se poursuit ce samedi avec la mise en place des nouvelles instances dirigeantes. Les délégués sont appelés à élire les membres du bureau, à renouveler le Comité directeur et à réorganiser les organes décisionnels du parti. Cette restructuration doit permettre au RDC de se repositionner sur l’échiquier politique centrafricain, après plusieurs années d’inactivité et de divisions.
Avec l’élection d’Yves Kongolo, le RDC espère entamer une nouvelle phase de son histoire, marquée par le retour à la cohésion et la relance de ses activités sur le terrain.
