Emmanuel et Brigitte Macron ont décidé de passer à l’offensive face aux rumeurs persistantes qui visent la Première dame de France. Le couple présidentiel a annoncé son intention de présenter devant la justice américaine des « preuves scientifiques et photographiques » pour démontrer que Brigitte Macron est bien une femme.
Depuis plusieurs mois, la Première dame est la cible d’une théorie complotiste relayée sur les réseaux sociaux et reprise avec insistance par l’influenceuse conservatrice américaine Candace Owens. Celle-ci a affirmé que Brigitte Macron aurait en réalité été assignée homme à la naissance, des accusations qui ont suscité une vive polémique et alimenté les débats en ligne.
Selon l’entourage présidentiel, cette campagne relève d’une attaque « misogyne et diffamatoire », qui porte atteinte à l’honneur de la Première dame et à la dignité de la fonction présidentielle. « Nous avons choisi de ne plus laisser prospérer ces mensonges. La justice sera saisie avec des éléments irréfutables », aurait confié une source proche du couple.
Les Macron souhaitent ainsi fournir des documents médicaux, des photographies d’archives et, si nécessaire, des expertises scientifiques. L’objectif est d’apporter la preuve formelle de la féminité de Brigitte Macron et de mettre un terme aux rumeurs jugées destructrices.
Cette décision intervient alors que l’affaire prend de l’ampleur internationale, avec des répercussions jusque dans le débat politique français. Plusieurs responsables de la majorité dénoncent une « tentative de déstabilisation » visant directement le président à travers son épouse.
Candace Owens, figure influente de la droite conservatrice américaine et proche de l’ancien président Donald Trump, n’a pour l’instant pas réagi officiellement à l’annonce du couple Macron. Mais l’affaire pourrait donner lieu à une bataille judiciaire inédite, où l’intime de la vie privée se retrouverait exposé pour contrer une théorie complotiste.
Pour l’Élysée, il s’agit moins de répondre à une polémique que de défendre un principe : « On ne peut pas laisser prospérer des mensonges d’une telle violence sans y opposer la vérité ››.