Une nuit de grande frayeur s’est jouée dans le ciel de Kinshasa. Entre 2h et 3h du matin, dans la nuit du mercredi 10 septembre, le vol présidentiel de retour d’une mission officielle au Kazakhstan a été confronté à un incident grave à l’aéroport international de N’Djili. L’avion transportant le chef de l’État et sa délégation a dû effectuer plusieurs rotations pendant près de quarante minutes, en raison d’une panne électrique généralisée qui a plongé la piste d’atterrissage et l’ensemble des services aéroportuaires dans le noir.
Selon des sources concordantes, cette coupure soudaine d’alimentation électrique est considérée comme « suspecte », certains responsables évoquant un possible sabotage. Ce dysfonctionnement, survenu au moment critique de l’atterrissage du vol présidentiel, aurait pu avoir des conséquences dramatiques.
Face à la gravité de la situation, les autorités compétentes ont immédiatement ouvert une enquête. Dans la foulée, plusieurs interpellations ont été opérées, dont celle du Directeur général de la Régie des Voies Aériennes (RVA) ainsi que certains techniciens de l’aéroport, soupçonnés d’être impliqués dans cet incident.
Cet événement soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des installations stratégiques du pays et la fiabilité des dispositifs de protection mis en place autour des infrastructures sensibles. Il met également en lumière les risques encourus par les plus hautes autorités lors de leurs déplacements.
Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été donnée par la présidence de la République. Toutefois, dans l’opinion publique comme dans les milieux sécuritaires, cet incident est pris très au sérieux et ravive le débat sur les menaces internes et externes pesant sur la stabilité du pays.
