Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce jeudi soir à la Cité de l’Union africaine le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, pour un échange de haut niveau sur la persistance de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Au centre des discussions : l’épineuse question du retour de la paix dans les provinces meurtries par des décennies de violences armées. Les deux personnalités ont passé en revue les défis qui continuent de freiner les efforts de stabilisation, malgré les multiples initiatives diplomatiques engagées ces dernières années.
« Nous avons à la fois des efforts diplomatiques qui sont encourageants et une situation de violences qui perdure sur le terrain. Maintenant, la question est de faire en sorte que ces efforts diplomatiques conduisent à des résultats concrets », a souligné Jean-Pierre Lacroix à l’issue de la rencontre. Pour le haut responsable onusien, l’objectif immédiat demeure « la cessation des violences et la mise en œuvre effective de tous les engagements pris ».
Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des attaques de groupes armés, alors que Kinshasa et ses partenaires régionaux misent sur une approche combinant dialogue politique et opérations militaires. Le Chef de l’État congolais, qui assure actuellement la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), réaffirme ainsi sa volonté d’obtenir un soutien accru de la communauté internationale pour accélérer le processus de pacification.
Si les pourparlers diplomatiques se multiplient, la population de l’Est de la RDC attend toujours des résultats tangibles sur le terrain, où l’insécurité continue de provoquer déplacements massifs et crises humanitaires.