Nairobi : lancement du Programme « Démocratie & Innovation Digitale » pour une Afrique plus inclusive

Un nouveau chapitre s’ouvre pour la démocratie numérique en Afrique. Le Programme Démocratie & Innovation Digitale, initié par le Laboratoire Oriental de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie, en partenariat avec la section kenyane de la Commission Internationale des Juristes (ICJ Kenya), a été officiellement lancé ce mercredi 27 août 2025 à Nairobi.

Un nouveau chapitre s’ouvre pour la démocratie numérique en Afrique. Le Programme Démocratie & Innovation Digitale, initié par le Laboratoire Oriental de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie, en partenariat avec la section kenyane de la Commission Internationale des Juristes (ICJ Kenya), a été officiellement lancé ce mercredi 27 août 2025 à Nairobi.

Ce programme ambitieux vise à préparer la jeunesse africaine aux défis démocratiques contemporains en s’appuyant sur le numérique. Trois piliers structurent cette initiative : la promotion de la liberté d’expression et des droits civiques, l’encouragement à l’usage citoyen de l’intelligence artificielle et le renforcement des capacités des jeunes dans l’utilisation stratégique des outils digitaux.

Lors de la cérémonie, Richard Makon, coordinateur du Laboratoire Oriental, a insisté sur le rôle central du numérique dans la gouvernance moderne : « Les outils numériques sont désormais des leviers clés pour soutenir et innover la démocratie ». Un avis partagé par Demas Kiprono, directeur exécutif adjoint d’ICJ Kenya, qui a souligné le potentiel des réseaux sociaux et des technologies émergentes pour amplifier la participation des jeunes et des femmes. De son côté, Jean-Marc Ségoun, directeur des programmes et opérations, a transmis au nom du Prof. Achille Mbembe, la vision de la Fondation : bâtir une gouvernance démocratique inclusive, sur le continent comme dans sa diaspora.

Deux panels de haut niveau ont animé la rencontre : l’un sur les politiques et réglementations nécessaires pour concilier sécurité publique, libertés et démocratie face à la révolution technologique en cours ; l’autre sur le rôle de l’innovation numérique et de l’intelligence artificielle dans la promotion de la démocratie en Afrique de l’Est.

Les discussions ont mis en évidence une conviction commune : penser la démocratie africaine de demain passe inévitablement par le numérique. Pour les organisateurs, ce lancement n’est qu’une première étape dans la construction d’un écosystème démocratique résilient et inclusif, porté par les jeunes du continent.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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