Le coordinateur adjoint du programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles, Alain Nahaskida, a procédé hier, au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD) à N’Djamena, au lancement de l’atelier de validation du plan stratégique intégré de communication sur le VIH, les hépatites et les IST.
Dans son allocution d’ouverture, il a rappelé que cet atelier s’inscrit dans une démarche visant à valider le plan stratégique intégré de communication 2025-2029, à examiner le projet de document déjà élaboré et à y apporter les amendements nécessaires pour en renforcer la pertinence.
Selon Alain Nahaskida, ce plan constitue un cadre structuré devant permettre d’intensifier et d’harmoniser les actions de communication en matière de prévention et de lutte contre ces épidémies. « Il s’agit d’un outil destiné à promouvoir le changement de comportement, à garantir un accès équitable à l’information, à stimuler la mobilisation communautaire et à créer un environnement favorable à la prévention, au dépistage et à la prise en charge intégrée du VIH, des hépatites virales et des IST », a-t-il souligné.
Il a également mis en avant l’importance de l’engagement multisectoriel dans ce processus, affirmant que la présence des participants illustre la volonté collective de relever les défis persistants liés à ces maladies. « Vos expertises seront les fondations sur lesquelles reposera le succès de ce processus », a-t-il insisté.
Le VIH, les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles demeurent un fardeau majeur pour le système de santé tchadien, touchant des milliers de vies dans un contexte marqué par le silence et la stigmatisation. Face à cette réalité, la communication stratégique apparaît comme un levier essentiel pour renforcer la prévention, améliorer l’accès au dépistage et aux soins, mais aussi pour briser les barrières sociales et culturelles qui entravent les efforts de lutte.
Ce plan de communication ambitionne ainsi d’harmoniser les messages, d’adapter les approches aux réalités locales et de mobiliser toutes les couches de la société tchadienne.
En conclusion, Alain Nahaskida a invité les participants à « faire preuve d’ouverture, de créativité et de collaboration durant les travaux », afin de bâtir une stratégie de communication à la hauteur des enjeux, capable de contribuer à une réponse nationale « plus forte, plus cohérente et plus humaine ».
