En cette période de vacances scolaires, de nombreux élèves et étudiants consacrent une partie importante de leur temps libre devant la télévision. Entre divertissement, apprentissage et parfois excès, cette habitude soulève des interrogations sur l’impact des écrans dans le quotidien des jeunes.
Dans plusieurs quartiers de la capitale comme dans d’autres villes du pays, il n’est pas rare de voir les enfants et adolescents réunis devant les postes de télévision, suivant des séries, films ou programmes sportifs. Pour beaucoup, c’est une façon de se détendre après une année scolaire jugée « éprouvante ». « Les vacances, c’est le seul moment où je peux vraiment suivre mes feuilletons préférés sans pression des devoirs », confie Jacqueline, élève en classe de seconde.
Mais cette tendance n’est pas sans inquiéter certains parents. Plusieurs s’inquiètent du temps parfois excessif passé devant l’écran, au détriment de la lecture, des activités physiques ou même des tâches ménagères. « La télé peut être un moyen d’apprentissage, surtout avec les documentaires et les chaînes éducatives. Mais il faut encadrer, sinon ça devient une perte de temps », estime Nadjitan, enseignant et père de famille.
De leur côté, les spécialistes de l’éducation et de la santé alertent sur les effets d’une consommation non régulée. Ils rappellent que l’abus d’écran peut nuire à la concentration, réduire les interactions sociales et favoriser la sédentarité. Toutefois, ils reconnaissent aussi que certains contenus télévisés contribuent à élargir les connaissances et à ouvrir l’esprit des jeunes.
Entre plaisir, curiosité et parfois dépendance, le rapport des élèves et étudiants à la télévision en période de vacances reste contrasté. Un équilibre entre détente et activités constructives semble être la clé pour que les vacances soient à la fois reposantes et enrichissantes.
