Les pluies diluviennes qui frappent le nord du Pakistan ont provoqué des pertes humaines considérables. Selon le dernier bilan communiqué vendredi par les autorités, au moins 194 personnes ont perdu la vie en l’espace de 24 heures, portant à plus de 500 le nombre total de victimes depuis le début de la saison de la mousson, fin juin.
La province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, voisine de l’Afghanistan, concentre l’essentiel des drames. L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes y a recensé à elle seule 180 décès. Neuf autres personnes ont péri dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde, les pluies ont causé au moins 60 morts dans un village de l’Himalaya. Selon les autorités locales, environ 80 habitants de cette zone restent toujours portés disparus.
La mousson 2025, qualifiée « d’inhabituelle » par les services météorologiques pakistanais, continue de frapper durement la population. Depuis fin juin, 507 personnes, dont une centaine d’enfants, ont succombé aux intempéries. Les inondations et glissements de terrain ont également fait 768 blessés et des milliers de déplacés.
Chaque année, la mousson, qui s’étend généralement de juin à septembre, cause des dégâts importants dans le sous-continent indien. Mais les experts estiment que l’intensification du phénomène, liée au changement climatique, accroît la vulnérabilité des communautés vivant dans les zones montagneuses et rurales.