Héroïnes de la terre : ces femmes rurales qui nourrissent le Tchad en silence

Dans les campagnes tchadiennes, bien loin des projecteurs, des milliers de femmes se lèvent à l’aube, outils en main, pour cultiver la terre. Elles n’ont ni tracteurs ni subventions, mais portent à bout de bras l’agriculture familiale, pilier de la sécurité alimentaire du pays.

Dans les campagnes tchadiennes, bien loin des projecteurs, des milliers de femmes se lèvent à l’aube, outils en main, pour cultiver la terre. Elles n’ont ni tracteurs ni subventions, mais portent à bout de bras l’agriculture familiale, pilier de la sécurité alimentaire du pays.

Qu’il s’agisse de semer, de désherber, d’irriguer ou de récolter, la femme rurale est omniprésente dans chaque étape du cycle agricole. En saison culturale, son emploi du temps est écrasant : entre les tâches ménagères, l’éducation des enfants et les longues heures passées au champ, son énergie semble inépuisable. Et pourtant, elle est souvent reléguée à un statut invisible dans les politiques agricoles.

La résilience de ces femmes force l’admiration. Face aux aléas climatiques, au manque d’équipements ou à l’accès limité au crédit et à la terre, elles inventent, innovent, s’entraident. Des groupements féminins émergent, échangent des semences locales, testent des pratiques agroécologiques, assurant ainsi la survie de communautés entières.

Reconnaître leur rôle, c’est plus qu’un geste symbolique : c’est un impératif pour construire un Tchad nourricier, juste et durable. Elles ne demandent pas la charité, mais des moyens. L’accès à la terre, à l’eau, à la formation et au financement reste la clé.Ces femmes sont l’avenir de l’agriculture tchadienne. Il est temps de leur donner la place qu’elles méritent.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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