Centrafrique : Le ministre de la Justice appelle les magistrats à l’intégrité lors de leur Assemblée générale

À l'occasion de l’Assemblée générale des magistrats centrafricains tenue ce 21 juillet à la Cour d’appel de Bangui, le ministre d’État en charge de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazene, a lancé un appel solennel à l’endroit du corps judiciaire pour un respect strict du serment prêté, dans un contexte où des affaires de corruption ont récemment terni l’image de la magistrature.

À l’occasion de l’Assemblée générale des magistrats centrafricains tenue ce 21 juillet à la Cour d’appel de Bangui, le ministre d’État en charge de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazene, a lancé un appel solennel à l’endroit du corps judiciaire pour un respect strict du serment prêté, dans un contexte où des affaires de corruption ont récemment terni l’image de la magistrature.

Faisant suite à la rentrée judiciaire organisée le 19 juin à l’Assemblée nationale, cette rencontre a réuni un grand nombre de magistrats afin d’évaluer les performances de l’année judiciaire 2024-2025. Le bilan dressé par le ministre fait état de « progrès significatifs » dans le fonctionnement de la justice, marqués par la mise en place de nouveaux tribunaux, le recrutement de magistrats supplémentaires, et la résolution de plusieurs dossiers en souffrance.

Cependant, ces avancées sont venues s’entrechoquer avec des épisodes préoccupants. « Cette année judiciaire a été également marquée par des scandales de corruption impliquant certains magistrats », a regretté le garde des Sceaux. Il a ainsi rappelé que le serment judiciaire n’est pas une simple formalité, mais un engagement moral et légal, dont la violation expose à des poursuites disciplinaires et pénales.

Arnaud Djoubaye Abazene a exhorté ses collègues à « faire preuve de rigueur, d’impartialité et de responsabilité » dans l’exercice de leurs fonctions, soulignant que la restauration de la confiance du public dans la justice passe impérativement par l’exemplarité des juges eux-mêmes.

Cette Assemblée générale s’inscrit dans une série de démarches institutionnelles visant à renforcer l’État de droit en République centrafricaine, dans un climat encore fragile, où la justice reste un pilier essentiel de la réconciliation nationale.

Source : RJDH

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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