Le Ministre tchadien de la Fonction Publique et de la Concertation Sociale, M. Abdoulaye Mbodou Mbami, a activement participé aux travaux de la 60e session du Conseil d’Administration du CAFRAD (Centre Africain de Formation et de Recherche Administrative pour le Développement), qui s’est tenue du 15 au 16 juillet à Rabat, au Maroc. À ses côtés figurait le Directeur des Études et de la Législation du ministère, témoignant de l’importance accordée à cette rencontre stratégique.
Cette session a rassemblé les ministres en charge de la fonction publique des 28 États membres du CAFRAD, dans une dynamique de coopération continentale autour des enjeux de réforme administrative, de gouvernance publique et de développement durable en Afrique. Parmi les points saillants figurent l’adoption du budget 2025-2026 de l’institution, l’approbation d’un programme de modernisation de ses structures, et la validation de projets prioritaires orientés vers un développement inclusif.
Le ministre tchadien s’est également distingué par sa contribution au 16e Forum panafricain ministériel sur la modernisation de l’administration publique et des institutions de l’État, organisé en marge des travaux. À cette occasion, il a partagé l’expérience du Tchad en matière de digitalisation des services publics, de lutte contre la bureaucratie excessive, et de promotion d’une gestion publique axée sur les résultats.
Un engagement pour une fonction publique moderne et efficace
Cette participation s’inscrit dans la vision portée par les autorités tchadiennes pour rénover l’administration publique et la rendre plus performante, inclusive et proche des citoyens. Le Ministre Mbodou Mbami a souligné, lors des échanges, la nécessité pour les pays africains de mutualiser leurs expertises afin de relever les défis communs de gouvernance, de transparence et de transformation digitale.
Le CAFRAD, en tant qu’organisme panafricain de référence en matière de formation et de recherche administrative, constitue un levier essentiel pour renforcer les capacités des États dans la mise en œuvre de réformes ambitieuses. La session de Rabat a ainsi offert un cadre propice à la synergie d’actions et au partage des bonnes pratiques entre administrations africaines.
